La promesse de l’aube, Romain Gary

Une œuvre que vous ne pourrez pas lâcher avant de l’avoir terminer ! La promesse de l’aube de Romain Gary va vous transporter !

Romain Gary est né le 21 mai 1914 dans l’Empire Russe et se suicide en 1980 à Paris. Il est aviateur, militaire, résistant, romancier, diplomate et scénariste.

La promesse de l’aube est son autobiographie, celle-ci nous transporte merveilleusement d’année en année quelques fois même en faisant des bons d’une à l’autre mais tout s’articule très bien puisque Romain Gary nous raconte sa vie. J’ai eu l’impression de ne jamais lire mais plutôt écouter l’auteur nous raconter sa vie, nous la dévoiler petit à petit. Le chapitre trois commence ainsi : « Ma mère faisait des chapeaux à façon pour une clientèle qu’elle recrutait, au début, par correspondance ; », c’est typiquement cette manière de raconter son histoire qui m’a transporté de la première page jusqu’à la dernière.

Cette œuvre n’est pas seulement une autobiographie, c’est aussi un hymne à l’amour d’un fils pour sa mère. C’est l’histoire d’un petit garçon qui veut par tous les moyens possibles vivre les ambitions que sa mère a pour lui. Ce côté du roman est prenant, il passionne, et nous voulons toujours connaître la suite de la relation mère/fils qu’entretien Romain Gary. Au fil de la lecture il nous parle d’elle comme étant présente dans chaque aspect de sa vie, tantôt sentimental, tantôt professionnel, sa mère est présente à chaque minute de chaque journée dans son esprit. A tel point qu’elle finit presque à être présente lors de la lecture de cet œuvre. Peut-être elle serait là, assise à côté de nous, à attendre qu’on lui dise ce que l’on pense de l’œuvre de son fils prodige.

Elle veut qu’il soit danseur, il sera danseur, elle veut qu’il soit militaire il sera militaire, elle veut qu’il soit écrivain il deviendra écrivain. Ce petit garçon qu’est Roman Kacew de son vrai nom, vit pour sa mère et par amour pour elle il fera tout en son pouvoir pour la rendre heureuse, même s’il ne vit pas sa vie comme il l’aurait souhaité.
Il est facile de lire La promesse de l’aube puisque l’histoire n’est pas simplement écrite, elle est aussi racontée. Dès les premières pages nous avons l’impression que le livre se met à nous parler, comme je l’ai dit un peu plus haut, on ne lit pas on écoute. Ce qui facilite encore plus la lecture de cet œuvre c’est l’écriture en prose, cela permet de rythmer et simplifier la lecture ce qui amplifie la sensation d’une histoire racontée.
Cette manière d’écrire son histoire est très personnelle et orale, grâce à cela vous serez automatiquement happé par l’histoire. Que l’on soit une femme ou un homme son histoire résonnera en nous. Nous pourrons automatiquement tirer des liens avec notre propre histoire avec nos parents ou nos proches de manière générale.
C’est une lecture simple et rapide, qui fera écho à chaque personne qui prendra le temps de découvrir la vie de Romain Gary, que ce soit avec un thé bien chaud, au coin d’une cheminée ou dans votre jardin, ce livre saura vous arracher quelques larmes et vous faire rire.

Prenez le temps de le lire, et surtout n’ayant crainte, Romain Gary saura vous charmer.